Il est a noté que certaines essences sont naturellement résistantes au gui, comme les chênes, les hêtres, et certains conifères comme les Sapins, les Pins, les Épicéa, les Cèdres et les Mélèzes. Ces arbres présentent plusieurs caractéristiques qui les rendent moins hospitaliers pour ce parasite.
Tout d’abord, leur écorce épaisse complique l’installation des graines de gui. Ensuite, la composition chimique de leur sève est moins favorable à son développement, contrairement aux essences plus vulnérables, dont la sève constitue une ressource optimale. Ces facteurs combinés font des hêtres, chênes, et conifères un terrain peu propice à la propagation naturelle du gui.
Cependant, la nature étant particulièrement résiliente, il est important de noter que le gui évolue pour s’adapter à différentes essences d’arbres. On recense 3 espèces de gui en Europe, regroupées sous le nom latin « Viscum », qui se spécialisent selon leurs hôtes :
• Viscum album subsp. album : Préfère les feuillus comme les pommiers, tilleuls, peupliers et aubépines.
• Viscum album subsp. austriacum : S’est adaptée aux conifères, notamment aux pins sylvestres (Pinus sylvestris) et pins noirs d’Autriche (Pinus nigra).
• Viscum album subsp. abietis : Cible spécifiquement les sapins (Abies spp.).
La nature foisonne de ressources et de diversités, au quotidien Big Arbre s’applique à la respecter !