Le gui, malgré sa forte symbolique positive sur les fêtes de fin d’année et son apparence décorative, affecte sérieusement la santé des arbres. Il occasionne du stress nutritionnel et affaiblit l’arbre sur le long terme.
Une fragilité structurelle s’installe, les branches infestées sont susceptibles de casser, particulièrement lors de vents violents ou de neige. Sa Propagation peut être assez rapide, bien que le gui ne s’étende pas de lui-même d’une branche ou d’un arbre à l’autre, laissant cette tache aux oiseaux, ce qui peut conduire à une infestation rapide dans le même arbre ou dans les arbres voisins. Certaines essences fréquentes en milieux urbains, comme les peupliers, les pommiers, les bouleaux et les tilleuls, sont particulièrement vulnérables. Cela s’explique non seulement par leur écorce tendre, facilitant l’installation des haustoriums, mais aussi par la composition de leur sève, riche en glucose. Cette sève constitue une ressource nutritive idéale pour le développement du parasite, qui prélève ces nutriments essentiels pour sa croissance.
Nous ne sommes pas exclus de tous risques liés à cet hémiparasite. En affaiblissant la structure de l’arbre, le gui provoque des chutes de branches, un danger majeur dans les zones fréquentées comme les parcs ou jardins publics.
Les branches cassées peuvent également endommager des infrastructures, des voitures, du mobilier urbain ou même des habitations. Dans les cas les plus graves, l’arbre affaibli dépérit, entraînant sa perte et privant les espaces urbains de ses bienfaits écologiques, tels que l’ombrage ou la purification de l’air. Les chutes d’arbres ou de grosses branches peuvent aussi entraîner des perturbations, comme bloquer une route ou endommager des lignes électriques, soulignant l’importance d’une gestion préventive pour garantir la sécurité publique.